Dans l'atelier d'ajusteurs avec Mr. Delafosse.
Un camarade dont je tairai le nom sort du magasin matière l'air discret.
Mr. Delafosse s'exclame ... "Qu'est-ce que tu fais-la ?? "Moi ?, rien" dit l'élève.
Mais le simple fait d'avoir articulé cette réponse a desserré l'étreinte de ses avants-bras sur ces flancs et "badading", 2 fers plats sont descendus par les jambes de sa combinaison sur le sol.
"Grand Seigneur", Mr Delafosse se disant sûrement au fond de lui. "J'ai dû trop le passionner à la ferraille. Cela ne valait donc pas punition.Alors de sa grande voix d'orateur, il lui dit : "Vas remettre ça où tu l'as pris..."
Envoi de Pierre Cudelou
La deuch de l'abbé Lecourt
Les plus jeunes les colportaient sans trop savoir si elles avaient bien existé. En voici enfin les originaux envoyés par Yvan Roussel - Cliquer ici
On prend les mêmes et on ....
Souvenirs d'Yvan Roussel - Cliquer ici
Et quand y'en a plus, y'en a encore ...
Rapportés pas d'anciens élèves de Bep/Cet Cliquez ici
Pour les latinistes ...
La couverture d'un livre - Cliquez ici
Souvenirs de Gilles confiant
Voyage en remorque sans ceinture de sécurité ...Cliquer ici
Le florilège de Serge Pinchon
Les rumeurs les plus folles courant sur certains profs, Serge Pinchon nous propose de remettre les pendules à l'heure.
C'est délicieux, savoureux, alors Cliquez ici
Mademoiselle Vigla
Un super témoignage de Marcelle Vaultier-Hue (17 octobre 2000)
Délirant, surprenant ... Cliquer ici
La suite tout aussi délirante ... Cliquer ici
Découverte de l'Angleterre
C'était, autant que je m'en souvienne, en seconde (66/67, ??) Mme Mélieres était toute nouvelle à St Joseph. Lors d'un des premiers cours nous parlions de l'Angleterre et quelqu'un a sorti une grande carte qui fut posée sur le bureau.
Tout le monde est venu autour de ce bureau. Mme Mélieres s'est trouvée prise dans ce groupe de jeunes tous serrés les uns contre les autres et tentait de nous présenter la géographie de son pays. Il semblerait que quelques mains baladeuses tentèrent d'aller plus loin dans la découverte de l'Angleterre.
Au cours suivant, un homme barbu, assez costaud, est venu. Il se présenta comme étant M. Mélieres, époux de.....
Il nous fit l'apologie de ses talents de boxeur et nous annonca qu'il aurait plaisir à donner rendez vous en dehors du collège à tout garçon à qui viendrait l'envie d'ennuyer son épouse. A bon entendeur salut... Le calme est revenu. Il a gagné par KO. Alain Ruault
Navets bouillis
Bourrage du pot d'échappement de M. Jossier, prof de gym, à l'aide de navets bouillis, patates et oignons. La puanteur !!!!!! et le bruit. Je ne citerai pas de noms ......NON NON, n'insistez pas !!!!!! (j'étais la seule fille) J'en ai d'autres dans le genre :
Bouchages de serrures soit à l'aide de mie de pain, ou mieux, avec du mastic fauché dans la cave chez mes parents ....(Isabelle Beaufils / Bougourd)
Pompidou
Internat : pas ou peu de chauffage, des locaux vieillots, une mauvaise ambiance. La bouffe était si mauvaise à Notre Dame, surtout ces horribles lentilles, je n'en ai jamais mangé depuis, elles me font horreur ! Mme POULINIÈRE n' était pas un cordon bleu, mais sa fille était une pionne plutôt sympa. Et puis les nombreuses colles que j'ai pu avoir le week-end car j' étais indisciplinée ; j'avais fumé dans la cour en 6ème et réveillé tout le dortoir puis Melle LECOUEY en faisant semblant de rêver en 5ème. Bilan collée le samedi et le dimanche. Il fallait bien essayer de prendre du bon temps !! Heureusement Pompidou est mort début 1974 et nous avons bénéficié d' une journée de deuil national au sein de nos familles. Merci M.Le Président cet évènement a marqué ma jeunesse. (Véronique Pasquet)
Mouches, douches
Les douches avec l'Abbe Juin...... C'est moins coquin que le titre mais cocasse tout de même !!! Vous y êtes tous passes, ou presque. Il y en a qui justement faisaient tout pour éviter la douche hebdomadaire.
L'affaire des mouches à Bon Secours. (Gogo en avait marre du bruit et leur avait dit en classe qu'il voulait entendre des mouches voler). Il y aurait eu un élevage... Il admet être l'auteur de la petite sonnerie/bruitage avec plein de sons différents sous le bureau de Gogo conçue au petit atelier électronique. La jeune prof d'anglais que la classe avait coincée sous le bureau. Elle avait fini en pleurs ....Le tribunal pour juger les profs comme l'Abbe Delaby... Patrick Lesieur (1ere - 1970-71).
Polyvalence et bagues à poules
Mes meilleurs souvenirs de profs sont ceux de Madeleine Vigla. Etre à la fois prof d’anglais, d’histoire-géo, d’instruction civique, de musique plus infirmière et maîtriser l’accordéon et les grandes orgues de l’église me fascinait. Ses cours de 50 minutes comme dans les « grandes écoles » si nous étions sages et ... attention à la piqûre quand ça chahutait un peu. Par mesure d’économie, elle nous faisait récupérer les feuilles restées vierges des cahiers des années précédentes, les perforer et les assembler avec des bagues à poules... Les interros avec échange des feuilles avec le voisin pour la correction étaient très folklos... Les prières en anglais ou les conversations sur le tournoi des cinq nations que nous essayons de prolonger pour éviter les interro... Les cours d’histoire où elle nous faisait souligner les qqs phrases importantes sur lesquelles porterait l’interro de la semaine suivante (on n'avait même plus besoin de tartouiller) (Extrait des souvenirs de Thierry Mauduit > c'est ici)
Qui ne se souvient pas des pièces de monnaie en carton que Melle Vigla nous pretait pour nous faire apprendre a compter en anglais ? (Lydil Rigot)...
Tapette
En 1970 le dernier étage de Bons Secours a subit une attaque de rongeur. Pour ne pas ternir la réputation de l’établissement, les élèves ont gardé cet incident secret et entamé une lutte sans merci contre l’envahisseur.Armes de tapette et de morceau de fromage ,nous avons combattu sans relâche Le bruit infernal qui réveillait l’Abbé Delaby dormant en dessous du champ de bataille, ne venait pas comme nous lui avons toujours affirmé d’un hélicoptère, mais des opérations de ramassage des cadavres. La valeur des guerriers se mesurant au nombre de prises réalisées, il y avait précipitation pour connaître le bénéficiaire du point quand une tapette claquait 30 ans après
( Christian Guillon)Dentaire
Le premier jour d'internat commençait mal; une baffe le premier soir par le surveillant. Motif: parle avec ses petits camarades ... en se lavant les dents. (Yves Lecourt)
Cinématique
Philippe Bataille se rappelle de la formule magique ET scientifique de la baffe à la
Gogo. Il nous montrait sa main et disait :
"La longueur de ma main multipliée par sa largeur puis multipliée par le
déplacement d'air, voila ce que ca donne ! ET PAF !!!
Mémoire... visuelle
Tout le monde bien sur avait revisé sérieusement, d'ailleurs l'abbé LECOURT s'etonnait des résultats aux interrogations écrites comptant pour les notes trimestrielles : "c'est une classe qui ne travaille pas mais qui a des résultats surprenants, ouiche, ouiche,ouiche !!!" disait-il en prenant un air inspiré et en se tapant les mains l'une sur l'autre les poings fermes.
En tous les cas, ce matin Gogo pose une question trés pertinente et indispensable pour l'équilibre et notre culture générale du genre nombre de tonnes de laine fournies par les hippopotames en antarctique en 1968. Personne ne connait la reponse.
Je crois que c'est Patrick LESIEUR qui lui a alors demande : A quelle page c'est dans le livre ? Inutile de préciser que tous les livres de géographie étaient correctement rangés dans les cartables, surtout a partir du deuxième rang. J'avais beaucoup de mal a contenir un rire un peu nerveux. Ce cher Gogo se fache et m'interpelle "Spece d'idiot, idiot va" et explique que notre camarade avait une mémoire visuelle ! Gogo prend alors son livre et montre la page et l'emplacement de la réponse. Patrick LESIEUR lui a même demandé le numéro de la page et Gogo s'est executé avec dans son regard un air de malice et aussi un large sourire levres pincees.
Bien sur il n'entendit ni les feuilles tourner ni le souffle de la réponse. - Yves Bodin
Oeil au beurre noir
C'est Annie Malzard (qui etait egalement avec les filles de 6e, 66-670 qui avait donne un bel oeil au beurre noir à Melle Vigla avec la clanche de la porte des toilettes
Tarifs de la pension
Voici un exemple de facture (celle de Philippe Lavolo ) pendant le 2eme trimestre de
l'annee 1967-68 losqu'il etait en 6eme).
Rigolo de voir qu'on leur demandait de payer pour les douches ! Combien
pouvait-on en prendre pour 6 Francs ??
Et les 50 centimes pour les dégradations ?? Amusez-vous bien !
Réglement et notes
Le texte de la correspondance de St Jo aux parents concernant le reglement au pensionnat. Vous noterez au passage,sous la rubrique 3) Les sorties du dimanche la petite phrase au sujet de la qualite des films :))
Un exemple de bulletin de notes... On se demande par exemple quelle note pouvait avoir le dernier quand le 7e avait 7 en histoire (3e trimestre) sur 24 eleves !! Meme chose en histoire: combien avait le dernier quand le 3e avait 8,25 de
moyenne !!!
UN GROS MERCI a Philippe Lavolo une fois de plus pour cette contribution!
Etna et polyester
L'abbé Lecourt nous avait dit qu'il n'était pas loin quand il y avait eu une éruption de
l'Etna et qu'un caillou tout chaud lui était passe juste au dessus la tête et
avait failli lui bruler les cheveux. Mais comme il était déja chauve...
Une autre fois, il nous a vanté les avantages des costumes en polyester. *Voyez
celui-ci*, nous dit-il en nous montrant le dessous de sa manche), *ca fait 10
ans que je le porte et je ne l'ai pas encore lave*. Le dit costume avait des
taches de graisse et de craie :) (Marina Dumaine)Télévision couleur
De la classe de 3ème M2, nous sommes allés avec Thierry, Joël Leborgne chez Mlle Vigla voir une finale du tournois de rugby des 5 nations sur la 1ère TV couleur de Villedieu .
Elle a commencé à nous jouer la Marseillaise et le God Save the Queen et nous étions Debout : quelle partie de rigolade.
Je me rappelle aussi d'avoir été chez Melle Dubois : elle faisait sa vaisselle et son ménage pendant que nous faisions des Maths avec Edmond Boudet aussi modeste que moi en fonctions algébriques. (Jean Pierre Moulin)Exemplaire
Un exemple par exemple, rien que pour vous donner un exemple, c'est l'exemple de...* Le record de 30 à l'heure tient-il toujours ;)) ? (Agnès)
Punitions
Jocelyne a recu une punition pour avoir ose marche sur la plate de l'entree a
l'Ecole Notre-Dame parce qu'elle voulait ramasser un ballon .
Elle en avait reçu une autre pour avoir trop parle un jeudi d'Ascension.
Nous etions obligees de rester à la pension ce jour-la pour feter la St
Joseph. Une page de plus à réciter !
Elle m'a rappele la colle collective a cause d'un bout de viande dans la
gouttiere. Colle qui nous avait forcees à rester tout le weekend à
Notre-Dame... (Jocelyne)
Barrettes
De cette année 70, je me rappelle de Melle VIGLA, notre professeur d'anglais, qui nous accompagnait à l'accordéon pour chanter le "God save the Queen" et de sa distribution de barettes pour les filles qui avaient les cheveux dans les yeux. (Alain Julienne)
Internat et chaine du froid
Je suis arrivé à St Joseph à l'âge de 8 ans.
Je ne rentrais chez mes parents que 2 fois par mois avec le retour dès le dimanche soir. C'était dur à cet âge là.!!!!J'avais le numéro 154. Tous mes vêtements, mes couverts (qu'il fallait apporter) portaient ce numéro. Il fallait également apporter son matelas et les couvertures. Le jour de la rentrée, c'était un vrai déménagement. En plus du pincement au cœur !!! Il fallait également apporter son beurre, le chocolat pour le goûter. Il faut savoir que le beurre était conservé pendant 15 jours dans le tiroir du réfectoire qui lui, n'était pas réfrigéré. Nous choisissions du beurre salé qui se conservait mieux. La chaîne du froid , ce n'était pas le problème du moment !Je pense qu'il est important de laisser des traces de ces moments là pour nos enfants.
Merci à toi Jean François (Chardine) pour ce super témoignage
Ravel
L’inoubliable GOGO, écoutant le boléro de Ravel et disant " ce n’est pas de la musique, c’est toujours la même chose jusqu'à la fin du disque " avec démonstration à l’appui. (Joel Bregeault)
Incontournable
Les souvenirs de Daniel Botrel ...
Estrade
Qui se souvient d'un cours de Latin (3ème je crois) ou Gogo s'est levé de son bureau en catastrophe et s'est étalé de tout son long sur l'estrade après s'être pris le pied dans la barre de bois qui reliait le banc au bureau.... (Pierre)
Attentat
Cours de latin en 5 ème... Qui a placé des billes sous les pieds de la chaise de l'Abbé Lenormand ?
4 ème, cours de Géographie ... On enquête encore à ce jour. Les vis qui tenaient le bureau ont elles été volontairement dévissées ? (DGSE)
Rampantes
Je me souviens qu'avec Marie-Claire Brasy et Nadine Leclerc, on rampait sous les lits dans le grand dortoir. (Solange Roussel)
Prescription
Je me souviens de Melle Vigla en anglais. Eric Leboulanger allait vite lui chercher son cartable. Il nettoyait la brosse à tableau au dessus du dit cartable et le saupoudrait ainsi. Il devenait très vite tout blanc. Melle Vigla était un peu sourde et ne semblait entendre que ceux qui étaient assis au premier rang. A l'arrière, ca faisait un bruit d'enfer car il y avait des élèves qui prétendaient faire la voiture . On se serait crus au bord de la route.
Fixation
Je me souviens qu'il y avait un garçon (Jean Marie) qui me taquinait toujours en cours d'anglais . Il agraffait ma jupe au banc. (Claire André)
Pension complète à Notre Dame
Le dortoir des 6emes/5emes. Une vingtaine de filles au moins. Mon lit était à coté de celui de Jocelyne Leclerc. Interdiction de parler après les lumières éteintes et bien évidemment les punitions tombaient quand le couvre-feu n'était pas respecté ! Nous devions réciter quelque chose. Nous étions obligées d'apprendre dans le couloir le texte et de le répéter à la pionne 1/2 heure plus tard au moins.
Il fallait se laver dans une bassine et l'eau était froide. Il n'y avait pas d'eau chaude.
Puis la 4eme et la 3eme, chacune dans un box. C'est comme ça qu'on les appellait. On nous éteignait la lumière à 9 (?) heures du soir. On faisait mine de se coucher puis on se relevait pour aller lire à la lumière du réverbère dans la rue, ou encore, on lisait sous les draps. C'était interdit mais on le faisait quand même !
L'eau était toujours froide. Fallait toujours se laver en face de tout le monde
dans la salle d'eau mansardée sauf une fois par semaine (!!!!) nous avions droit
au cabinet de toilettes ! Un moment privé pour nous laver....
Melle Lecouey dormait au fond du couloir.
Le réfectoire avec les 2 grandes tables. La pionne qui nous donnait à manger nous passait les assiettes. Les deux dernières filles qui avaient fini de manger nettoyaient les tables. Alors on se dépéchait pour ne pas avoir a faire cette corvée.. Fallait toujours chanter une prière avant de manger. Une fois nous nous étions mises toutes d'accord. La prière avait été dite a toute vitesse. Nous avons du la répéter plus lentement.
La bouffe (il n'y a pas d'autre mot)était infecte. Je me souviens qu'on appellait de la *crème* une sauce blanche. Martine Bregeault m'a appris que Mme Poullinieres utilisait en fait de la Vache qui Rit fondue pour faire sa sauce. A ce jour je ne peux toujours plus entendre le mot oseille sans faire la moue !
Je me souviens aussi que nous mangions des frites le mercredi après le cours de
latin (qui nous faisait toujours rentrer en retard de St Jo) et que la pile était assez haute ! Vous souvenez-vous également des tartines de compote de pomme et des berlingots de lait ??
Il y avait également les distributions de courrier. L'attroupement avec les regards pleins d'espoir autour de la pionne ou de Melle Lecouey qui nous l'apportait.
Et les promenades du jeudi au bois ? Je me souviens qu'un fois il y avait un groupe de garçons de l'école publique qui était dans les parages. On nous avait vite fait faire un détour !
Il y avait une chose que je trouvais injuste : en tant que pensionnaire, je rentrais le samedi à midi et revenais le dimanche soir ou le lundi matin à Villedieu. Mais, c'était en cinquième, il m'est arrive d'être punie (3 or 4 fois) par Gogo et j'ai été obligée de passer le weekend au bahut. Si j'avais été demi-pensionnaire ou externe, j'aurais fait ma colle le jeudi après-midi ou le samedi après-midi. Les dimanches à Villedieu étaient sinistres. Il n'y a pas d'autre mot... Il y avait toujours 5 ou 6 filles qui etaient la en permanence, pas toujours les mêmes.
Voila ce qui me revient pour l'instant.A vos plumes les copines ! (Agnès Leboucher)
A vos plumes .....