Thierry Mauduit


 

Bepc 1970   3 ème M2
50 Rue du faubourg Saint André   
60000 BEAUVAIS.
Pour le téléphone c'est plus compliqué : 03.44.48.68.08 de 9h-19h + samedi 9h-16h.
le soir: mar. jeu. ven.et week end:  03.44.45.51.48 .Mais le week-end noussommes rarement là.
le soir lun. mer. : 02.35.90.02.73.  c'est le n° de tel. à privilégier en dehors du travail.
mauduit.thierry@free.fr

Ma famille : Marié en 77 avec une collègue de travail, nous avons divorcé en 89. Notre fille Cécilia est née en 79. Je vis depuis 3 ans avec Blandine que je connais depuis 10 ans. Nous nous marierons ou pacserons à Pâques ou à la Trinité d’un prochain siècle ou millénaire.

Mon anniversaire se fête le : 16 novembre

Mes passe-temps préférés : LA MARCHE, LA MUSIQUE, L’INFORMATIQUE. Avec quelques amis de Beauvais, dès le passage à l’heure d’été, nous marchons tous les jeudis soirs dans la campagne Picarde et une semaine l’été dans les Alpes. Avec le Sainclair ZX81 et ses cassettes, j’ai mis le pied dans l’informatique, ensuite j’ai utilisé l’Amstrad 6128 et ses disquettes ; enfin depuis 2 ans j’ai un PC. J’en fait surtout un usage professionnel (comptabilité, mailing pour les médecins et pour l’association dont fait partie mon amie. Je m’amuse actuellement a préparer un site professionnel...). Internet est une activité qui me prend 3 à 4 h par mois (hors @mail...)

Ma musique préférée: La musique a toujours été très importante pour moi. Exit Rap et Techno, j’aime beaucoup de choses. C’est en seconde que j’ai appris qu’il y avait une vie après les Beatles. De J. Jopplin, Black Sabbath, Deep Purple, Emerson Like and Palmer à la Saoul tout me plaît mais c’est surtout PINK FLOYD qui a ma préférence. La chaîne Hi-Fi a été mon premier achat avec mon premier salaire. J’ai eu la chance d’aller au concert des : Rolling Stones, Pink Floyd, Joe Cocker, Tryan, Serge Reggiani, dernièrement : Mr. Eddy et en novembre Ray Charles. Mes derniers achats : Deep forest, les derniers Eurythmics et Santana. Quelques fois le soir, j’utilise un clavier mais si rarement que je ne progresse pas et les partitions des Beatles sont les seules qui sont à ma portée. Quant à la guitare électrique, elle m’encombre plus qu’elle ne me sert...

Ce que je me souviens de mes petits camarades et du collège:

Depuis la maternelle à Notre-Dame à la 3ème, Jean-Pierre (Moulin) et Pierre (Lemaitre) ont été mes compagnons . Nous nous retrouvions très souvent chez Pierrot le jeudi pour faire des parties de gendarmes et voleurs assez mouvementées. Plus tard, le vélo nous a réuni, quelques fois accompagnés de Joël (Leborgne) et Joël (Dépincé). Enfin la mobylette et la musique sont les dernières activités que nous avons partagées. Depuis cette époque, je ne rencontre Jean-Pierre et Pierrot que très épisodiquement. Du collège, les souvenirs qui me reviennent sont plutôt de l’ordre du stress. Etant dans toutes les classes un élève moyen, j’ai dû toujours beaucoup travailler . Je me souviens d’une règle cassée sur la tête de Jean-Pierre par Mr Esnouf en 7ème, des matchs de foot ou de rugby que nous écoutions le samedi après-midi pendant les cours de dessin ( de cette même classe); en 6ème, des crises de Mélières, des leçons de cathé à réapprendre devant le self des profs (Abbé Juin) . Changement d’ambiance en 5ème avec la mixité et les profs : Vigla, Dubois, Hébert, que j’avais déjà eus en 8ème. Ce n'était pas les vacances mais je ne craignais plus les colles et pourtant... Un soir en sortant de l’étude je m’étais caché dans le bas de l’escalier du bâtiment neuf de Notre-Dame pour faire peur aux filles. Quand j’ai voulu constater la réaction que mon "OUF" avait produite je me suis retrouvé face au surveillant général (Josse) qui avait sauté au plafond. Après 2 samedis de colles, ma peine pouvait être suspendue si je trouvais quelqu’un pour vendre avec moi des « cannes blanches » à la sortie de la messe de 8h. Patrick Esnouf (le frère de Françoise) a accepté, qu’il en soit éternellement remercié... Avec Jean-Pierre (Moulin) nous avions séché un exposé sur l’alcoolisme pour aller vendre des jonquilles et remplir de monnaie la fameuse boite pour l’action contre la faim dans le tiers-monde. En faisant du porte à porte nous sommes tombés sur Melle Dubois (prof de maths) qui heureusement n’en a pas référé aux autorités supérieures. Nous avons fait d’ailleurs quelques heures supplémentaires chez elle pour nous préparer au BEPC. Mes meilleurs souvenirs de profs sont ceux de Madeleine Vigla. Etre à la fois prof d’anglais, d’histoire-géo, d’instruction civique, de musique plus infirmière et maîtriser l’accordéon et les grandes orgues de l’église me fascinait. Ses cours de 50 minutes comme dans les « grandes écoles » si nous étions sages et attention à la piqûre quand ça chahutait un peu. Par mesure d’économie, elle nous faisait récupérer les feuilles restées vierges des cahiers des années précédentes, les perforer et les assembler avec des bagues à poules... Les interros avec échange des feuilles avec le voisin pour la correction étaient très folklos... Les prières en anglais ou les conversations sur le tournoi des cinq nations que nous essayons de prolonger pour éviter les interros... Les cours d’histoire où elle nous faisait souligner les qqs phrases importantes sur lesquelles porterait l’interro de la semaine suivante (on n'avait même plus besoin de tartouiller). En regardant les photos les souvenirs reviennent un peu, la gentillesse et timidité de J.-F. Chardine et J. Heuzé, l’art du dessin de D. Lefranc, le sport avec l’invincible J. Leborgne, les filles que nous approchions timidement (là pas de noms).

1970-2000=30 ans

Après le BEPC j'ai eu droit à une seconde 3ème et après avoir testé le meilleur (Madeleine Vigla), j'allais côtoyer le pire (Gogo). En juillet 71, j' ai fait connaissance avec la pension version cool. Les pions faisaient grève pour que les études ne soient plus surveillées, vous imaginez l’ambiance... Juillet 74, on m'a gentiment donné le Bac. Biologie à Caen. Et bonjour la vie active, enfin plutôt pas trop active avec un an d'armée à Soissons. A peine sorti de la caserne je suis employé dans un labo privé à Deauville, j'y apprends ce qui peut se faire de pire dans un labo. Après une année de fou un copain de lycée me propose un emploi à l'hôpital de Gisors. Je me marie avec une de mes collègues et l'année suivante naît Cécilia. Le travail dans cet hôpital est très sérieux. Après quelques années en hématologie je passe en bactériologie. Mais déjà il faut faire des économies et plus question de payer les heures de gardes, la récupération est obligatoire. Je suis chargé de remplacer les collègues qui récupèrent et change donc de paillasse toutes les semaines (hématologie, biochimie, immuno, bactério). En 85 ras le bol des gardes de nuit et de week-end et comme l'a fait mon épouse 4 ans plus tôt, je prends une disponibilité et pars à Marseille pour une formation de technicien en orthopédie. Avec ce nouveau diplôme, je crée un cabinet à Beauvais et travaille à Rouen deux jours par semaine le temps de rentabiliser Beauvais. En 94, j'arrête Rouen et reprends un magasin à Gournay en Bray En 2000, du lundi au samedi, je travaille aux 2 cabinets distants de 30 km. Il y a des saisons plus creuses où j’arrive à prendre des samedis après-midi au grand bonheur de mon amie et donc du mien.

Si j’avais su: Si j’avais su, je n’aurais rien changé . Le destin, la chance, la fatalité, les rencontres ont un pouvoir bien plus important que nos choix. Il faut profiter de la vie comme elle est, avec tous ses plaisirs et en prendre conscience avant qu’il ne soit trop tard.