Monique Gosselin


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Le Nautique
Rue Valory
50400 Granville
02 33 50 21 27

gosselin.monique@wanadoo.fr

Cadre Infirmier au Centre Hospitalier de Toulon

 

Ma famille : divorcée pas enfants - mais plein d’amis(es)

Mon anniversaire : le 4 mai

Mon passe temps favori : le sport (footing , vélo, rando, escalade, gym) le cinéma, le théâtre est une découverte récente, la lecture et les voyages .

Ce dont je me souviens de mes petites camarades : Des noms bien sûr : Nelly (on ne s’est plus perdue de vue depuis la pension), Chantal Saliot (on se voyait aussi pendant les vacances), M.Renée Polinière, Monique Lelimousin (son jeu préféré : mimer Melle Vigla ) et les autres : Claudine Pillet, Lydie Rigot, Danièle Jacob, le sœurs Lair, M.Ch Avenel . Nous sommes B.E.P.C. 67. Eh oui les petites jeunes, nous n’avons pas connu la mixité : seules celles qui faisaient latin ou allemand allaient prendre le cours à St Jo : j’en faisais partie, quelle aubaine : la seule sortie sans surveillance ! la marchande de bonbons de l’épicerie en bas de St Jo a du s’en souvenir longtemps. Mais là commençaient les choses délicates : traverser la cour des garçons sans se faire trop remarquer, pour ma part longeant les murs , rouge jusqu’au oreilles,( c’est qu’en ce temps là les filles étaient timides !) et alors commençaient les déclinaisons façon Gogo, ses sarcasmes, et les manies pour le moins surprenantes de ce curieux personnage que personne ne semble avoir oublié. Les garçons qui faisaient latin ou allemand ou les 2 : Bernard Lamort ; Eric Lemasson, J.Louis Née, Patrick Josseaume ?

Ce dont je me souviens de mes professeurs : Melle Dubois, elle était sévére mais on finissait toujours par trouver les solutions en mathématiques, Melle Vigla : quand elle arrivait, c’était déjà la récré, Melles Clairault et Morand : elles donnaient ( à mes yeux ) un bain de jouvence à cette triste institution, et du coup, m’ont interessée l’une à l’histoire géo et l’autre aux sciences nat. Mr Maisonneuve particulièrement austère mais surtout « sur sa planète » : on disait que lorsqu’il venait chercher ses 3 ou 4 filles à l’école il lui arrivait régulièrement d’en oublier.

Rubrique pension : à elle seule elle vaut son pesant d’or. Je l’ai connue de 63 à 67 (7éme à 3ème). Ma sœur ma rejointe. De ses années, je garde ce sentiment de tristesse, d’austérité : en ce temps là on ne rentrait dans sa famille qu’1 week-end sur 2 ;souvent du samedi midi au dimanche soir (dur quand on a 13/14 ans) et ce à condition de s’être acquitté de ses punitions : en ce qui me concerne, j’avais l’abonnement aux fables de La Fontaine : distribution larga manu par une surveillante pour bavardage au dortoir ( j’ai oublié le nom, mais je me souviens qu’elle était de petite taille). On ne pouvait que travailler : impossible s’en sortir autrement, rien d’autre à faire. Autre moyen de m’évader : je prenais des cours de piano ; sans grand enthousiasme du reste ! Autre contrainte, les promenades du jeudi, en rang par 2, silence en ville. Je ne parle pas des restes d’uniformes : blouses foncées imperméables marines. Je rappelle qu’on était ante 68 : J’aimerais savoir , les petites copines, vous les plus jeunes si on vous a rapidement ou non débarrassées de ces carcans qui étaient les nôtres et nous pesaient plus ou moins .

Si j’avais su : J’ai décidé de ne garder que les bons souvenirs : les moments forts entre copines : ne pas oublier qu’on était pas punie sans raison, avant d’avoir le nez dans le tablier : on avait bien rigolé, même si c’était cher payé. Et puis, si on se retrouvait pendant les vacances , c’est bien que quelque part on avait envie de partager une autre partie de notre vie : je pense que c’était une bonne école à la vie communautaire, une école de tolérance aussi.

Et après Direction St Lô pour la seconde : pension encore, et là, c’était encore autre chose, je n’en ferai pas un chapitre Je n’avais à ce moment qu’une idée en tête : faire mes études d’infirmières. Une année de prépa à Bayeux, puis 2 ans à l’école d’infirmière à Granville D.E. en 1971. J’ai travaillé 3 années au C.H.U.de Caen . J’ai muté en 1975 à Toulon et depuis je fais ma carrière au Centre Hospitalier où j’exerce des fonctions d’encadrement . J’ai la chance de vivre dans une région agréable, et il me semble qu’à présent j’aurais du mal à supporter le crachin normand. Cependant, j’ai souvent l’occasion d’y monter, puisque ma famille y vit.