18 août 2001 - Jour de fête
"Au 18 août", s'était-on dit !
Quelques inquiet(e)s se demandaient si on allait se reconnaître. Vous vous rendez compte: 30 ans sans s'être revus !
Quelle bonne surprise donc de revoir tant de visages si familiers, un peu "vieillis" certes, mais si reconnaissables.
Quel bonheur de pouvoir également enfin mettre un visage derrière un nom avec lequel je me souvenais d'une conversation au téléphone.
Je n'oublierai jamais cette bonne humeur, cette joie de se retrouver !
Merci d'être venus, d'avoir rendu cette journée inoubliable.
Merci également aux Gentils Organisateurs pour le travail de titan. Une journée comme ça, ça ne s'organise pas tout(e) seul(e).
Merci encore pour tous les cadeaux. Vous n'auriez pas dû ! :)
Un seul regret: pas assez de temps pour parler à tous, plus longuement. Le mail, le courrier, le téléphone sont là, ainsi que l'avion. Ce n'est donc que partie remise, maintenant que nous savons où nous retrouver ! Ma porte est ouverte en tous cas !
Bises !
Agnès
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18 Aout 2001
Pari gagné ! Vous étiez plus de 230 anciens présents à cette journée soit près de 550 personnes avec vos familles.
Que de souvenirs, que d'émotions...
Il suffisait d'observer les regards à votre arrivée.
Les " Quoi ? tu ne me reconnais pas ? " croisaient les " Enfin fait un effort, Alzheimer !" , alternaient avec les " Tu n'as pas changé".
Quelques petites larmes, une voix qui chevrotte... Quelques instants volés qui resteront notre plus belle récompense.
Certains arrivent de bien loin. Etats Unis, Allemagne, Andorre, Angleterre. Mais qu'ils viennent de Londres ou de La Lande d'Airou, l'émotion est la même.
Merci Mlle Dubois d'avoir fait le déplacement. Combien d'anciens élèves aviez vous autour de vous ? Presqu'une centaine ?
Puis revinrent au cours du repas les souvenirs... " Tu te souviens du jour ou nous avions fait...". Et visiblement, ils en avaient fait. " Mais tu ne m'avais jamais dit ça !" rétorquaient les enfants, découvrant une mère ou un père pas toujours très sage".
Petit copain, petite copine, amours avoués ou inavoués, tout y passe !
Ici on témoigne de sa reconnaissance aux enseignants, là de la passion de son métier.
Le père Hamel exprima la difficulté d'être chef d'établissement, mais surtout de son bonheur de nous voir réuni avec nos familles.
Enorme ce gateau ! pensez donc, 4 mètres de long ! Un brin de musique (merci Jules Fontenelle) et déjà 15 h 30.
Par ici la visite... Saint Joseph, Notre Dame. Salles de classe, ateliers, dortoirs, réfectoires et autres lieux de nos délits.
Images de menuisiers recherchant leurs noms gravés discrètement sur leur établi, de la porte de l'abbé Lecourt, puis émotion tandis que retentit le tintement de la cloche toujours en place.
Les pièces ne nous semblaient-elles pas beaucoup plus grandes dans nos yeux d'enfants ?
Et dans chaque lieu, remontait en mémoire son propre vécu, heureux ou malheureux.
Escapade à pied vers Notre Dame. " Je te jure, on tournait à gauche, et d'ailleurs tu avais intérêt à prendre le passage clouté sinon tu t'en prenais une ! "
" Tiens, la boulangerie Leprince et ses bonbons est fermée " .
Arrivés à Notre Dame, les "Philippe" évoquent quelques histoires gratinées de cette classe de quatrième quelque peu .... agitée !
Retour à la salle, quelques adieux tandis que quelques groupes envisagent de prolonger cette journée en ville.
Les inévitables " Promets moi, si tu passes par ..." alternent là aussi avec les "Promis, je t'envoie les photos en rentrant " ou "Promis, on s'écrit" ou simplement " Rendez vous dans 10 ans ..." . Snif ... !
Merci à tous d'avoir répondu à l'invitation. C'est pour Agnès je crois, sa plus belle récompense.
Pierre